lundi 11 septembre 2017

Cuisine et santé : salade de sarrasin aux algues

Ingrédients (pour 2 personnes)


  • 100 g de sarrasin décortiqué
  • 80 g de concombre
  • 80 g de carotte
  • 1 cuillerée à soupe d'algues wakamé séchées
  • 1 poignée de graines germées d'alfalfa (facultatif)
  • 1 pincée de poivre
  • 1 cuillerée à café de graines de fenouil
  • 4 cuillerée à soupe d'huile
  • 2 cuillerées à café de tamari
  • 2 cuillerées à soupe de vinaigre de cidre ou de jus de citron


Préparation


Faites cuire le sarrasin dans un grand volume d'eau salée pendant 10 minutes. Puis égouttez-le et faites-le revenir dans 2 cuillerées à soupe d'huile pendant 5 minutes en remuant régulièrement. Laissez refroidir et réservez.

Réhydratez les algues dans un peu d'eau pendant environ 5 minutes.

Épluchez la carotte et le concombre et coupez-les en brunoise.

Préparez la sauce avec 2 cuillerées à soupe d'huile d'olive, le vinaigre (ou le jus de citron), le tamari et le poivre.

Une fois que le sarrasin est froid, mélangez-le avec les légumes, les graines germées, les graines de fenouil et les algues puis ajoutez la sauce.

Découvrez l'incroyable pouvoir de l'hypnose

Saviez-vous que votre inconscient gère environ 85 % de votre vie ? L'hypnose est un outil merveilleux qui permet d'entrer directement en contact avec lui (ce qui est quasiment impossible en temps normal) et d'activer son extraordinaire potentiel. Un accompagnement en hypnose peut ainsi vous aider efficacement et rapidement à lever les barrières qui vous empêchent d'avancer et d'atteindre vos objectifs, à mieux gérer votre stress, à augmenter vos performances, votre créativité et votre confiance en soi, à préparer un examen, à vous libérer de vos dépendances (tabac, alcool, etc.), phobies, allergies, troubles du sommeil et troubles alimentaires (anorexie, boulimie, surpoids, etc.), à surmonter un deuil ou une séparation, et également à améliorer de nombreux problèmes de santé (problèmes de peau, acouphènes, dérèglements hormonaux, etc.).
L'hypnose fait partie des thérapies brèves orientées solutions. Un objectif clair est défini ensemble lors de la première séance et il n'y a besoin en général que de quelques séances pour l'atteindre.
Le champ d'application de l'hypnose étant très vaste, n'hésitez pas à me contacter pour savoir si cette technique peut vous aider.

Je me forme à l'hypnose (méthode Dolfino) depuis juin 2016. J'obtiendrai très vraisemblablement ma certification de praticien en hypnose - méthode Dolfino en novembre prochain. En attendant d'offrir mes services de guide en hypnose en tant que professionnel et afin de m'entraîner et de consolider ma pratique, je vous propose dès aujourd'hui des séances en libre participation. Profitez-en !

samedi 29 avril 2017

Yoga statique ou yoga dynamique : lequel choisir ?

De nombreuses écoles de yoga se sont développées ces dernières décennies en Inde et en Occident. Certaines, comme l'ashtanga vinyasa créé par Pattabhi Jois, mettent l'accent sur le mouvement, tandis que d'autres, comme celle de B. K. S. Iyengar, préconisent de maintenir les postures pendant plusieurs minutes*. Pour le pratiquant novice, il est parfois difficile de s'y retrouver et de faire son choix. Mais quelles sont au juste les effets de ces deux façons de faire du yoga  ? Qu'est-ce qui différencie le yoga dynamique de la gymnastique  ? Comment prévenir les blessures  ? Les quelques lignes qui suivent tentent de donner quelques éléments de réponse à ces questions.

Il y a au moins deux grandes différences entre la gymnastique et le yoga en général. En yoga, les mouvements sont toujours lents et contrôlés, ce qui aide à prévenir les blessures durant la pratique, et la respiration est coordonnée avec les mouvements. Le fait que le mental soit focalisé sur la respiration et sur l'étirement des muscles et des articulations augmente la coordination neuromusculaire et permet à l'esprit de trouver le calme et la capacité à contrôler les émotions et les pensées.

Tout comme la gymnastique, le yoga dynamique fait plus appel aux fibres musculaires blanches, lesquelles consomment essentiellement du glucose et de l'adénosine triphosphate, mais relativement peu de graisses, et produisent une grande quantité d'acide lactique. L'un et l'autre augmentent les rythmes cardiaque et respiratoire. Le yoga dynamique permet de faire bouger les articulations dans toutes les directions, ce qui a pour effet de les rendre plus souples et de prévenir les problèmes articulaires.

Dans les Yogasūtra, le texte de référence de l'aṣṭāṅgayoga (le yoga à huit branches), Patañjali écrit clairement que les postures (āsana) doivent être stables et confortables (sthira-sukham āsanam - 2:46). La stabilité, c'est-à-dire le fait de maintenir une posture pendant au moins 15 secondes, renforce les muscles profonds et les détend (les muscles se détendent automatiquement après 15 secondes). Le confort dans la posture permet aux muscles de se détendre plus facilement et à la souplesse de se développer plus efficacement. En effet, si on perd le confort en essayant d'aller au-delà de ses limites, on va diminuer sa souplesse au lieu de l'augmenter. Pour certaines écoles, dont celle dont je suis issu, le yoga statique est donc mis en avant et considéré comme le «  vrai  » yoga. Il est inconcevable pour elles de dire que l'on fait du yoga si on ne tient jamais les postures. Cela dit, elles ne rejettent pas totalement le yoga dynamique, comme par exemple la salutation au soleil, qui est un très bon échauffement et permet de préparer le corps au maintien des postures.

Quand on tient une posture un certain temps, les fibres musculaires rouges sont plus actives que quand on est en mouvement. Ces fibres consomment plus de graisses et de glucides et moins d'oxygène que les fibres musculaires blanches et augmentent l'endurance du corps. Dans certaines postures, les glandes endocrines et les organes internes subissent une pression et un étirement, ce qui a pour effet de les stimuler, de les renforcer et de les aider à travailler de façon optimale. En outre, pendant que la posture est maintenue, on peut porter son attention sur la partie du corps qui travaille, ce qui augmente l'afflux sanguin et l'activité nerveuse dans cette région, et permet donc d'améliorer son bon fonctionnement, de stimuler le système nerveux parasympathique (responsable de la détente du corps et de l'esprit) et d'équilibrer le système nerveux autonome.

De plus en plus de personnes se blessent en faisant du yoga, alors qu'une bonne pratique permet d'éviter ces désagréments. La chose la plus importante à faire en ce sens est d'écouter son corps et d'en comprendre et accepter les limites. La bonne attitude consiste à laisser de côté toute attente ainsi que l'esprit de compétition et à ne pas aller au-delà de 70 % de ses capacités. S'échauffer pendant cinq à dix minutes prépare les articulations, les tendons, les ligaments et les muscles à la pratique des postures. Faire des mouvements lents et contrôlés, en étant conscient des parties du corps impliquées et en les coordonnant avec la respiration, aide à détendre les muscles, à prendre conscience de toute douleur ou inconfort et à éviter un étirement excessif. Si la posture «  idéale  » semble trop difficile, des variations plus simples peuvent être pratiquées afin que l'āsana puisse rester stable et confortable. Certains āsana requièrent en outre des contre-postures qui ne doivent pas être négligées car elles permettent d'éviter de se faire mal.

Comme on a pu le voir, le yoga statique et le yoga dynamique ont tous les deux des qualités qui sont complémentaires. Bien pratiqués, ils permettent d'assouplir le corps et de pacifier le mental tout en minimisant le risque de blessures. Le pratiquant de yoga a donc tout intérêt à combiner ces deux approches pour en retirer un maximum de bienfaits.

* Il est amusant de noter que ces deux grands maîtres du XXe siècle, qui ont développé des styles presque opposés, ont tous les deux été les disciples du même maître, T. Krishnamacharya.

mardi 21 février 2017

Se libérer des addictions grâce à l'Āyurveda et au Yoga

Selon l'Āyurveda, les dépendances sont liées à un manque de contentement intérieur. Elles s'accompagnent d'une perturbation des trois upadoṣa les plus importants qui sont liés au cœur et au système nerveux : prāṇa vāta (paix), sādhaka pitta (contentement intérieur) et tarpaka kapha (stabilité, force intérieure). La nicotine se fixe sur les cellules et les organes, tandis que l'alcool perturbe les treize feux (agni) du corps, en commençant par le feu digestif (jaṭharāgni), puis en s'attaquant aux feux des sept tissus fondamentaux (dhātvagni) et enfin aux feux des cinq grands éléments (mahābhūtāgni) situés dans le foie.

Être motivé et prendre son temps


Arrêter de fumer ou de boire demande tout d'abord de le vouloir vraiment. Cela paraît bête à dire, mais beaucoup de personnes échouent tout simplement parce qu'elles n'ont pas vraiment décidé d'arrêter et essaient simplement pour se donner bonne conscience ou sous la pression de leur entourage. Avoir un désir profond de se débarrasser de son addiction est le premier pas – et peut-être le plus important – vers la libération !

Pour mettre fin à ces dépendances et rétablir l'équilibre, l'Āyurveda conseille de réduire progressivement sa consommation tout en détoxifiant l'organisme. En effet, un arrêt brutal de la consommation de tabac ou d'alcool risque de créer un nouveau déséquilibre qui sera compensé par une nouvelle addiction (à la nourriture, par exemple). Ainsi, quelqu'un qui fume vingt cigarettes quotidiennement pourra réduire sa consommation à dix-huit cigarettes par jour pendant une semaine, puis à seize cigarettes la semaine suivante, etc. Ou bien il pourra décider de ne fumer que les trois-quarts de chaque cigarette, puis seulement la moitié, etc.

Des thérapies comme l'hypnose ou l'EFT sont également utiles pour accompagner les personnes souffrant de dépendances et les aider à trouver en elles les ressources qui leur permettront de réduire leur consommation de produits intoxicants, puis d'arrêter et enfin de ne pas rechuter. Je serai bientôt en mesure de proposer ce type d'accompagnement.

Développer sattva


D'après le Sāṁkhya, le système philosophique sur lequel reposent l'Āyurveda et le Yoga, la nature est composée de trois forces fondamentales (guṇa)  : sattvarajas et tamas.
  • Sattva est la force de pure création. Il est associé à la pureté, à la paix, à la lumière, à la clarté, à l'harmonie, à l'amour et à la spiritualité.
  • Rajas est la force d'action, de mouvement, d'agitation, de turbulence et de maintien. Il est associé à la réalisation de l'action, à la passion, à l'ambition, au désir et à l'ego.
  • Tamas est la force d'inertie et de destruction. Il est associé à la lourdeur, à l'obscurité, à l'ignorance, à l'attachement et à la décomposition.

L'être humain ne pourrait pas vivre si l'une de ces trois forces était absente, mais l'Āyurveda et le Yoga s'accordent à dire que chacun d'entre nous doit tenter de développer sattva car il est la clé d'une bonne santé et favorise la croissance spirituelle. Or, chez les personnes soumises à une addiction, rajas et tamas sont en excès, tandis que sattva est en trop faible proportion. Les pratiques et aliments qui permettent d'augmenter sattva sont donc particulièrement importants pour ces personnes. Pour en savoir plus sur ce sujet, je vous invite à consulter l'article que j'ai consacré aux trois guṇa.

Conseils alimentaires


Au niveau alimentaire, on va avant tout chercher à restaurer le fonctionnement normal des agni grâce à :
  • une nourriture chaude, cuite et légèrement onctueuse (en rajoutant du ghee après cuisson par exemple), préparée à partir de produits frais ;
  • des épices douces comme le cumin, la cardamome, la cannelle, le curcuma, la coriandre et le gingembre (ce dernier étant à consommer en quantité modérée en cas de pitta élevé) ;
  • la suppression des aliments acides autres que le citron (qui lui est très bénéfique) ;
  • la consommation d'aliments tonifiants et structurants comme le ghee, le miel, les légumes verts, le riz basmati, le quinoa, les haricots mungo (mung dal), les pommes, les poires, le raisin, les mangues, les pêches, les fruits secs et fruits à coques (amandes, raisins secs, figues, dattes, abricots secs, pruneaux).

Chez les personnes alcooliques, l'agni devient très faible. La consommation de ghee (une cuillère à café dans les plats chauds) et de gingembre est primordiale pour le relancer.

Phytothérapie ayurvédique


Différentes plantes ayurvédiques disponibles en France peuvent être utiles pour soutenir le mental et aider l'organisme à retrouver un fonctionnement sain.

Le triphala va avoir une action détoxifiante et nettoyante sur le système digestif. Il va également permettre de rééquilibre les trois doṣa.

L'ashwagandha et le brahmi vont favoriser l'équilibre du mental, lequel est primordial pour se libérer définitivement de sa dépendance et ne pas replonger.

Les personnes dépendantes à l'alcool ont le foie très endommagé. Des plantes comme l'amalaki, la bhumyamalaki l'aloe vera, le neem, la manjishta et la guduchi pourront les aider à retrouver un foie sain.

Massages


Les massages de détente comme l'abhyaṅga (massage du corps à l'huile), le śiro'bhyaṅga (massage du crâne et des épaules) et le pādābhyaṅga (massage des pieds au bol) sont très bénéfiques pour aider à garder un mental calme et stable avant et pendant la période de sevrage.

Les soins subtils et énergétiques comme la marma-thérapie et le soin Kuṇḍalinī sont également conseillés pour éliminer les blocages énergétiques à l'origine de l'addiction et retrouver l'équilibre.

Yoga


Toutes les pratiques yogiques décrites dans mon article sur la gestion du stress peuvent être utiles pendant la période de sevrage afin de maintenir la stabilité du mental et de garder un haut niveau de volonté et de motivation.

Les postures qui agissent sur les organes digestifs, telles que vajrāsana (posture du foudre-diamant), yoga mudrā (posture de l'union psychique), pavanamuktāsana (posture de libération des vents), nirālamba bhujagāsana (posture du cobra sans support), mayūrāsana (posture du paon) et matsyāsana (posture du poisson), permettront de relancer l'agni particulièrement affaibli par une forte consommation d'alcool et de stimuler le foie.

Les postures qui permettent d'ouvrir la cage thoracique, comme vīrāsana (posture du guerrier), bhujagāsana (posture du cobra), uṣṭrāsana (posture du chameau), matsyāsana (posture du poisson) et cakrāsana (posture de la roue), aideront les fumeurs à retrouver plus rapidement leur pleine capacité pulmonaire.

Sūryanamaskāra (salutation au soleil) sera très bénéfique comme échauffement en début de séance de yoga. En effet, elle redonne au corps sa vitalité et aux articulations leur souplesse, et combine des postures qui travaillent à la fois sur le système digestif et sur le système respiratoire. Les personnes qui n'ont pas le temps de faire une séance de yoga complète pourront se contenter de faire une douzaine de salutations au soleil (ça ne prend pas plus de dix minutes !) et un peu de prāṇāyāma (très utile pour les fumeurs) ou de chant du mantra AUM.

Parmi les techniques yogiques de purification appelées akarman, deux sont à retenir :
  • agnisāra dhauti (nettoyage avec l'essence du feu) : il s'agit d'une alternance de contractions et de relâchements du ventre effectués poumons vides qui permet, entre autres, d'allumer le feu digestif (agni) et ainsi d'améliorer la digestion ;
  • kapālabhātī (la splendeur dans le crâne) : c'est un exercice respiratoire dans lequel les expirations sont actives et puissantes et les inspirations passives (ce qui est le contraire de la respiration normale), ce qui permet de purifier le système respiratoire, lequel est fortement encrassé par une forte consommation de tabac.
Il est préférable d'apprendre ces techniques auprès d'un professeur de yoga qualifié.


La combinaison de ces différentes approches offre plusieurs angles d'attaque qui augmentent les chances de se libérer de son addiction avec efficacité et sérénité.

mardi 3 janvier 2017

Bonne année 2017


Je vous souhaite une très bonne année 2017
dans la lumière du cœur.
Puisse chacun d'entre nous faire briller son soleil intérieur
afin d'illuminer sa vie et celle de ceux qui l'entoure.